Cela fait maintenant 6 ans que je travaille sur la série des "Alaredde à Anjwa".
Il s'agissait au départ d'épuiser les possibilités d'inventer une estampe à partir de différentes matrices issues d'un même fichier numérique.
L'impression était réalisée de manière aléatoire (imprimer pour voir) définie autour d'une composition numérique, je pensais secrètement arriver à l'image d'origine, mais fidèle à ma pensée divergente, je m'en suis éloigné.
l'approximation des transferts et les protocoles inventés peu à peu, m'ont amené vers un travail de reconstitution, comme une sorte de vestige de l'image d'origine, comme si le travail de recherche continuait par l'empreinte pour aller chercher je ne sais quoi, comme si les matrices qui sont maintenant au nombre de 26 dialoguaient entre elles à proposer de nouvelles pistes. la matérialité des résultats, la prégnance de l'encre sur le papier Wenzhou, on construit peu à peu la mémoire physique de cette image virtuelle, comme une mise au monde sous les langes de la presse. Je regarde les résultats, j'y assiste, je tente un apprivoisement, car la lumière changeante de Normandie, varie sans cesse ces résultats et l'approximation des tirages numériques ci-dessous enferment cette recherche dans une image formelle qui n'a pas lieu d'être, simplement parce que les résultats sont palpables et que l'informatique est impuissante à rendre cela.
Comme un travail "achéiropoiétique" et parce que ce mot est d'origine byzantine....
La dimension des estampes est approximativement de 98 cm par 63,
imprimées sur papier Wenzhou en un certain nombre de passages
29ème
30ème
33ème
28ème
Celle -ci est sans doute la plus longue à avoir été mise au point....
31ème
34ème
32ème
35ème
36ème
Certaines de ces estampes sont achevées d'autres pas.
Je présenterai quelques uns des états disparus ou pour être plus exacts, enfouis dans l'épaisseur de la succession des impressions.