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lundi 14 octobre 2013

Sivas 1992




Réalisée in situ en août 1992 à Sivas (Turquie)





Je m'étais dit que je réaliserai une série de gravure au sucre directement sur le motif, comme un défi.

Ainsi avec une solution de brou de noix et du sucre mélangé, 
 j'ai représenté cette mosquée à Sivas sur une plaque de zinc, à l'aide d'une plume et d'un pinceau lavis,.
Rentré au Val de Reuil, j'ai pulvérisé un vernis uniquement sur le sucre , puis le sucre fondu dans l'eau tiède, tout le dessin se trouve mis à nu et prêt à la morsure et ce fut une série d'attaques, alternant avec des pulvérisations de vernis jusqu'à saturation de ces morsures pour obtenir des noirs profonds et une image à la limite de la lisibilité.

Le ciel est le résultat de la plaque sans protection en contact direct avec l'acide, ce qui lui donne un voile bleuté. Les seuls blancs se situent dans les architectures, minuscules et brillants ils scintillent comme des étoiles.

Difficile à photographier, elle pourrait être présente à l'exposition à la Maison des Arts à Evreux en décembre 2014 janvier 2015 dans la partie de "celles qui préfigurent les épreuves de maintenant" mes dernières tentatives sur métal.

jeudi 10 octobre 2013

"Dans la série des paléogravures"




                 Alegoria Turistica  1986  eau forte en techniques mixtes :
 vernis mou par dessin et empreinte
aérographie de vernis, défonce au stencil à l'alcool, pointe sèche et brunissage
la matrice est en zinc le mordant était l'acide nitrique

dimanche 30 décembre 2012

Cette période de Joy Division à Dead Can Dance


 Ma pratique de la gravure est née pendant la période post punk en plein éclectisme  entre Frank Zappa, Suicide, Philip Glass, Joy Division, Siouxsie and the banshees, Tuxedomoon, les Cocteau Twins et Dead Can Dance qui concluait le chapitre.



 "Espaces Inquiets"  - 1983 -  50cm  par 65 cm



Love will Tear us Appart Again..... 1983 - 45 cm par 67 cm




Dead can Dance  " Et Hop" 1985

Toutes les trois sont des eaux fortes réalisées au verni mou, c'est à dire dessinées directement sur la matrice par l'intermédiaire d'un verni qui retranscrivait toutes les impulsions de la main par l'intermédiaire d'un crayon très fin laissant même apparaitre la texture du papier quand celle-ci était perceptible.
Le travail de morsure à l'eau forte me conduisait vers la profondeur, la saturation .
La destruction de certaines finesses  ajoutait à l'atmosphère sombre  et à la notion d'hyper dessin, ici marqué par ce relief intense, il ne suffisait pas de dessiner il me fallait ce relief...
Avec ce procédé je me tournais vers ma période plus narrative, avec l'arrivée des promeneurs...











dimanche 14 octobre 2012

"Cantos de Amigos" encore un essai




Plutôt que d'imprimer en un seul tirage,
 j'essaye de superposer des encrages 
avec le problème des 17 plaques qu'il faut ajuster au plus près, 
la table lumineuse se révèle précieuse. 
Encore un passage de bleu noir et pourpre noir sur les prophètes pour mardi prochain.







mardi 9 octobre 2012

Peregrinar se profile


Quelques tirages différents des originaux et une nouvelle qui n'est pas sur le site:



Cantos de Amigos nouvel essai


"Sawad "


"Sawad " deuxième version


 "Parthenia "






mercredi 3 octobre 2012

Sawâd



Extraite de la série "Mozarabie", elle fut réalisée en 1995. 
Elle fait partie de ma dernière campagne sur ce thème que je n'ai jamais présenté.
 Réalisée en un seul état comme une fulgurance photographique,
 juste le temps de deux morsures .
Dessin au sucre et pulvérisation de vernis à l'aérographe.




C'est sa dimension grandeur nature

lundi 24 septembre 2012

La toute première dans tous ses états

Mes premiers essais de gravure dite "en taille douce":

D'abord à la pointe sèche où il s'agit de graver la plaque de cuivre avec une pointe d'acier:
c'est le premier état.
le premier état n'étant pas assez précis, je me suis tourné vers l'eau forte:
on pose un vernis tendre sur la surface de la plaque et toujours à la pointe on raye ce vernis qui laisse apparaitre le cuivre.
On met la plaque dans de l'eau forte c'est à dire de l'acide nitrique et les traits réalisés à la pointe sont creusés par le mordant au temps que l'on souhaite.



                                                                                      
                                                                                                   vous pouvez cliquer sur l'image


 Pour voir ce que l'on a obtenu, on fait des états (état du travail en train de se faire)
On imprime, ici avec de l'encre noire qui vient se loger dans le fond des tailles, en essuyant la plaque de cuivre gravée, les blancs sont les parties lisses de cette matrice.
Et ainsi j'en avais fait 24.

"les 24 états"

Quand vous serez sur la page en cliquant sur exit, pour pourrez voir mes premières gravures. 

mardi 18 septembre 2012

PEREGRINAR "reloaded"




PEREGRINAR vingt ans après.




Je  présente  cette série à Hildesheim en Basse Saxe près de Hanovre tout le mois de novembre2012



Je mettrais bientôt en ligne, la nomenclature de chacune des 16 estampes à la manière d'une bibliothèque qui répertorie son patrimoine. Elle e a été conçue autour de l'idée de palimpseste.



Voici le projet de départ.


                                                                                                              





Vous pouvez consulter l'ensemble des travaux ci-dessous







C'est la gravure réalisée spécialement pour la réalisation des affiches qui ont annoncé les principales expositions entre Rouen et Lugo en Galice........presque jusqu'à Santiago.












dimanche 19 août 2012

ma première collection

La découverte de la gravure a été insidieuse, c'est sans doute à travers les timbres, mais pas n'importe quels timbres, les timbres gravés:








 Je collectionnais les graveurs et Cottet était un de mes préférés, avec Gandon ou Pheulpin, mais ici je trouvais la cathédrale de Rouen pas terrible en rose et la composition et le tracé un peu maladroits.










 Quand on regarde cette gravure, on comprend tout de suite que Cottet a été bien plus inspiré , pour moi c'est un de mes plus beau timbre, la couleur, le graphisme et l'encadrement que l'on retrouve sur mes Armoz









 Decaris était célèbre pour ses scènes historique avec St Louis, Philippe auguste, etc. dans une certaine mesure, il m'aura conforté dans ce désir de représenter le passé.
J'étais moins séduit dans son rendu de l'architecture parce qu'il simplifiait trop à mon goût et tout semblait être transformé.
maintenant, je reconnais que c'était lui qui avait du style et que son travail n'était pas l' imitation d'une modèle, mais une véritable création.
Lorsque j'avais été invité à l'exposition des Peintres Graveurs à Paris en 1985, il y avait dans un coin un vieil homme plié en deux très maigre un peu à part, c'était lui. il était de Sotteville lès Rouen...







 Ma petite préférée parce que je l'ai achetée quand elle est sortie, en trois couleurs. certes le travail est un peu hésitant, les couleurs sont un peu approximatives, mais la complexité de cette cathédrale, le degré d'abstraction...







 Ce qui m'a tout de suite fasciné, c'est le rendu de la profondeur de la fenêtre et l'ombre portée de la grille, rien qu'au trait, c'est sans doute là que j'ai compris le potentiel de la gravure.