Finalement faire une exposition ne consiste pas à accrocher ses dernier travaux, mais bien de reconstituer sa pensée et ce sont mes derniers travaux qui m'ont amené à aller chercher les chainons manquants à matérialiser ce que j'avais dans la tête et qui faisait le pont entre les réalisations de 1995 et celles de 2014. Cela m'a amené à reconsidérer des travaux que je ne trouvait pas intéressants à l'époque mais qui prennent tout leur sens maintenant avec le retour du bleu et du tirage incarnation, car ici il ne s'agit pas de restituer un fichier numérique mais bien de l'incarner.
Je prend petit à petit conscience que mon travail pléthorique va être de plus en plus difficile à présenter et qu'il me faudrait quelques exposition pour y voir clair.
Il est certain que le passage du "imprimer pour reproduire" au "imprimer pour inventer" va estomper le travail de gravure pour celui de l'estampe. la gravure devient un alibi pour imprimer.
Ce blog remplace "estampactuluc" et reprend l'actualité de mes recherches dans l'estampe gravée, ainsi que tout ce qui peut l'accompagner, ... musique, ...artistes, ...histoire des arts, ...danse,...expositions...
mercredi 21 décembre 2016
mercredi 3 février 2016
Rocio Molina
Magnifique chorégraphie au Rive Gauche à St Etienne du Rouvray, de la trempe de Patagonia de Lisa Estaras.
Bouleversé par Rocio Molina qui en effet révolutionne le flamenco en l'intégrant à l'histoire de la danse avec la fluidité, la tonicité de son corps sans oublier toute son équipe et ce métissage du geste inventé au traditionnel, ou se glissent ceux de Lois fuller, Caroline Carlson ou de Nijinsky sans oublier Isadora Duncan, comme un spectacle total ou la modernité a oublié "sa tabula rasa" prétentieuse ..... à deux mètres de la scène qui en donne une vision très différente de la vidéo ( trop gênée par ce qu'elle filme en voulant tout montrer elle en rompt le mouvement) ....Contrairement à Israel Galvan qui reste dans l'habit du Flamenco et en pousse les limites, Rocio est un peu comme Isadora Duncan, elle libère le corps de la danseuse et du danseur, chamboule les points de vues, elle supprime la rigidité tout en y insufflant la vie, la palpitation, pas une parcelle d'elle même n'est en dehors jusqu'au petit doigt, un battement de cil ou la danse indienne joue un rôle fondamental, complètement absorbée par sa chorégraphie on a le sentiment qu'elle en est à l'écoute. le choc était tellement fort un peu comme "Blush" de Wim van de Keybus, les spectateurs se demandaient ce qu'ils avaient vu et on ne pouvait que rendre hommage à un tel évènement respectueusement. (en cours)
https://youtu.be/I5_9GW6stro
Bouleversé par Rocio Molina qui en effet révolutionne le flamenco en l'intégrant à l'histoire de la danse avec la fluidité, la tonicité de son corps sans oublier toute son équipe et ce métissage du geste inventé au traditionnel, ou se glissent ceux de Lois fuller, Caroline Carlson ou de Nijinsky sans oublier Isadora Duncan, comme un spectacle total ou la modernité a oublié "sa tabula rasa" prétentieuse ..... à deux mètres de la scène qui en donne une vision très différente de la vidéo ( trop gênée par ce qu'elle filme en voulant tout montrer elle en rompt le mouvement) ....Contrairement à Israel Galvan qui reste dans l'habit du Flamenco et en pousse les limites, Rocio est un peu comme Isadora Duncan, elle libère le corps de la danseuse et du danseur, chamboule les points de vues, elle supprime la rigidité tout en y insufflant la vie, la palpitation, pas une parcelle d'elle même n'est en dehors jusqu'au petit doigt, un battement de cil ou la danse indienne joue un rôle fondamental, complètement absorbée par sa chorégraphie on a le sentiment qu'elle en est à l'écoute. le choc était tellement fort un peu comme "Blush" de Wim van de Keybus, les spectateurs se demandaient ce qu'ils avaient vu et on ne pouvait que rendre hommage à un tel évènement respectueusement. (en cours)
https://youtu.be/I5_9GW6stro
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