mercredi 28 août 2013

Félix Vallotton au Grand Palais cet automne





Avec Pierre Huyghes au Centre Georges Pompidou et son compère Philippe Parreno au Palais de Tokyo, l'automne va être riche en évènements. 

Cela faisait longtemps que j'attendais de pouvoir voir une vraie rétrospective d'un artiste qui a "vécu" à l'ombre de Pierre Bonnard et d' Édouard Vuillard . 

Artiste de l'entre deux, qui n'a fait aucun éclat pour rester libre de sa création, tout le temps remise en cause. Éternel interrogatif, qui trouvait les sujets justes sans démesure mais incontournables une fois réalisés, plus que Monet, c'était lui l’œil, il n'accentue pas, il désigne et cela devient imparable, mais aucun mot ne saurait réduire ce travail. Il ne suffira peut être pas d'aller le voir, il faudra se laver l'esprit de pas mal de choses et je ne suis pas sûr  d'y arriver....
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C'est d'abord par la gravure que je l'ai découvert, dans la lignée des "caprices" de Goya ou des "désastres de la guerre", une science du cadrage et un sens de la lumière qui donne à son travail ce côté arrêt sur image d'un film intimiste ou les personnages fondus dans le décor  jouent le drame de la vie

























L'appareil photographique lui sert à chercher d'autres angles de vues notamment la plongée sur ses natures mortes dont certaines sont représentées à même le sol.


































 

  La photographie lui sert également à focaliser comme s'il utilisait un léger zoom pour envelopper  son sujet notamment le modèle féminin où se dégage une sensualité "de tous les jours" un peu comme un petit miracle sans cesse renouvelé devant lequel tant de personnes passent à côté.







 











Vallotton avait le regard ouvert sur les innovations de son époque, qui étaient présentées comme des échantillons, ce que beaucoup d'artistes continuent à faire, c'est sans doute pour cela qu'il faut des commissaires qui deviennent peu à peu les véritables artistes, ..... lui les a observés, interprétés,  mithridatisés pour en faire un art, son art, rien de révolutionnaire juste humain. 

Cette présentation n'est pas exhaustive, il suffit de regarder sur Internet, rares sont les artistes à avoir réalisé autant d'oeuvres différentes, ce qui rend passionnant cette future exposition, quel parti pris sera fait par les ...................... commissaires.






Leyla Cardenas

Un beau travail au Palais de Tokyo  dans "Nouvelles Vagues", petit bémol certains commissaires de l'exposition ont un ego démesuré encouragé par le fait que l'on voit leur nom en gros et quelque part perdu sur les murs et en tout petit ....... les artistes ...





D'autres suivront.