dimanche 30 décembre 2012

Et la musique qui va avec







Ce qui m'intéressait dans ce groupe, c'était la totale indépendance par rapport aux canons rock, pop et punk, quelque chose qui n'apparaissait nulle part: l'atmosphère, il ne s'agit pas de faire un morceau qui ait un début, un milieu et une fin, mais quelque chose qui parfois commence parce que le son apparait mais ne se termine que parce que on arrête.
 Ce n'est pas linéaire, c'est une occupation de l'espace.



Cette période de Joy Division à Dead Can Dance


 Ma pratique de la gravure est née pendant la période post punk en plein éclectisme  entre Frank Zappa, Suicide, Philip Glass, Joy Division, Siouxsie and the banshees, Tuxedomoon, les Cocteau Twins et Dead Can Dance qui concluait le chapitre.



 "Espaces Inquiets"  - 1983 -  50cm  par 65 cm



Love will Tear us Appart Again..... 1983 - 45 cm par 67 cm




Dead can Dance  " Et Hop" 1985

Toutes les trois sont des eaux fortes réalisées au verni mou, c'est à dire dessinées directement sur la matrice par l'intermédiaire d'un verni qui retranscrivait toutes les impulsions de la main par l'intermédiaire d'un crayon très fin laissant même apparaitre la texture du papier quand celle-ci était perceptible.
Le travail de morsure à l'eau forte me conduisait vers la profondeur, la saturation .
La destruction de certaines finesses  ajoutait à l'atmosphère sombre  et à la notion d'hyper dessin, ici marqué par ce relief intense, il ne suffisait pas de dessiner il me fallait ce relief...
Avec ce procédé je me tournais vers ma période plus narrative, avec l'arrivée des promeneurs...











vendredi 28 décembre 2012

Michael Buthe

A la triennale au Palais de tokyo, j'ai découvert Michael Buthe, dix huit ans après sa mort.
Pourtant à cette époque j'appréciais Rauschenberg, ou Sigmar polke, 

quand on nous présentait la peinture allemande, il devait être transparent, mais quel travail...bien différent des Nouveaux fauves,  (A R Penke, Jorg Immendorff, Martin Kippenberger ou encore Baselitz,...) bien que j'y trouve des points communs.
Il n'est pas aussi auto-graphique, ce qui m'attire chez lui c'est l'aspect imprimé de son travail, la superposition, le dévoilement et la complexité du résultat qui malgré tout fait sens . 

Peut être réapparait-il avec l’émergence du musée des Arts Premiers à Paris et encore une fois après l'exposition de Philippe Descola "La fabrique des images" en 2011.

 Son œuvre est un pied de nez à la tentative de rapprochement entre les arts premiers et l'art contemporain institutionnel qui se déroulait  en même temps que la Triennale à ce même musée du Quai Branly. 
Au lieu de forcer des rapprochements, il y a vraiment des artistes qui se sont posés des questions plastiques sur le rapport avec notre mythologie et la mythologie, à ce titre François Rouan qui est son contemporain, a réalisé des travaux que je trouve aussi fascinants même s'ils peuvent paraitre plus culturels.




Michael Buthe 1944 - 1994







mardi 18 décembre 2012

François Burland




François Burland  "sans titre"- extrait- Neo Color sur papier
au LAM de Villeneuve d'Ascq

Eh oui c'est du crayon de couleur, certes par n'importe quels crayons de couleurs






mardi 11 décembre 2012

Un peu de musique du Nord





Hedningarna, qu' Eric Cordier m'a fait découvrir en 1992 lors de la fabrication des 1000 pochettes du disque "Long Lut de Belemnite" que nous avions réalisé en gravure et imprimé d'une manière évolutive.
la matrice était gravée des deux côtés et peu à peu le verso prenait la place du recto.

dimanche 9 décembre 2012

Quelques images de COREElation II



Maurice Maillard m'a envoyé quelques clichés qu'il a réalisé de l'exposition. 
En voilà quelques unes:

















Partie francaise









Christine Bouvier






Pascal Girard








Maurice Maillard






 Maurice Maillard






Pascale Parrein






Pascale Parrein 





 
 Luc Thiburs






 
Luc thiburs








Partie Coréenne




































La suite viendra un peu plus tard