vendredi 28 décembre 2012

Michael Buthe

A la triennale au Palais de tokyo, j'ai découvert Michael Buthe, dix huit ans après sa mort.
Pourtant à cette époque j'appréciais Rauschenberg, ou Sigmar polke, 

quand on nous présentait la peinture allemande, il devait être transparent, mais quel travail...bien différent des Nouveaux fauves,  (A R Penke, Jorg Immendorff, Martin Kippenberger ou encore Baselitz,...) bien que j'y trouve des points communs.
Il n'est pas aussi auto-graphique, ce qui m'attire chez lui c'est l'aspect imprimé de son travail, la superposition, le dévoilement et la complexité du résultat qui malgré tout fait sens . 

Peut être réapparait-il avec l’émergence du musée des Arts Premiers à Paris et encore une fois après l'exposition de Philippe Descola "La fabrique des images" en 2011.

 Son œuvre est un pied de nez à la tentative de rapprochement entre les arts premiers et l'art contemporain institutionnel qui se déroulait  en même temps que la Triennale à ce même musée du Quai Branly. 
Au lieu de forcer des rapprochements, il y a vraiment des artistes qui se sont posés des questions plastiques sur le rapport avec notre mythologie et la mythologie, à ce titre François Rouan qui est son contemporain, a réalisé des travaux que je trouve aussi fascinants même s'ils peuvent paraitre plus culturels.




Michael Buthe 1944 - 1994







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